Artransfer au musée : retour sur deux expositions

Dans une constante dynamique de confiance et d'accompagnement de nos collectionneurs, les experts d'Artransfer sélectionnent des œuvres dont l'intérêt est applaudi par les institutions. Notre équipe a donc découvert avec plaisir l’exposition Tumultes organisée à la Collégiale St-Pierre-le-Puellier, présentée du 25 juin au 31 août 2022, parmi laquelle figurait une œuvre de notre sélection.

Dans un lieu d’exception, sept artistes témoignaient des appels grondants de la nature et leur réception par l’homme. « Tumultes évoque ce bruit de fond qui s’installe dans le paysage et prend de l’ampleur. Il y aussi cette idée de rumeur du monde. », disait Stéphane Guerreiro, co-commissaire d’exposition. L’enjeu écologique de cette exposition convoquait la capacité des artistes à révéler ce bruit de manière sensible et cohérente. L'œuvre Nature morte de Rero, qui avait déjà fait l’objet d’une exposition en 2012 lors du festival A-PART, était alors présentée et brillait par sa qualité entre art conceptuel et art urbain en happant et interrogeant immédiatement le spectateur.

Ce n’est pas la première fois qu’une œuvre du catalogue d’Artransfer franchissait la sphère institutionnelle cette année. En effet, du 31 mars au 24 juillet 2022, la Condition Publique de Roubaix a accueilli l’exposition Urbain.e.s. L’exposition se concentrait sur les interactions entre les femmes artistes et leur environnement urbain, ou de manière plus générale les occurrences de la figure féminine dans les rues. A cette occasion, l’œuvre Maternity Leave (Coffee Beans) d’Amalia Ulman, avait été sélectionnée pour être présentée parmi les travaux de 27 artistes.

Ces évènements sont précieux à nos yeux puisque, en plus de renforcer la confiance que notre équipe porte à l’égard de ses œuvres, ils sont également l’occasion pour les visiteurs de découvrir l’envergure physique de ces travaux et les voir se déployer dans un espace.

 
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Artransfer au musée : du catalogue à l’institution

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