Don’t look back - Fan Ho

À propos de l’œuvre : Pris sur le vif, ce cliché présente un enfant traversant les rails de tramway. Comme à son habitude, le photographe narre, dans un arrière-plan parfaitement composé par l’architecture et les ombres, une histoire qu’il laisse imaginer au regarder. Il souligne l’inattendu dans un parfait dialogue entre la ville et ceux qui la peuplent. Avec une grande humanité, Fan Ho présente des habitants ordinaires pris dans le tourbillon de la ville asiatique. Sociologique, son travail permet également de montrer l’évolution de Hong-Kong, figé ici à la fin des années 1950.

À propos de l’artiste : Artiste chinois (1931-2016). Travaillant exclusivement en noir et blanc, celui que l’on surnomme le « Cartier-Bresson de l’Est » capture l’atmosphère et l’âme des villes. Photographiant principalement Hong-Kong, il aime à représenter ses habitants pris sur le vif, mêlés au tourbillon de la ville asiatique. Ombre, lumière, contre-jour construisent ses clichés et donnent à ses atmosphères une force toute particulière. Ce sens de la narration explique sa carrière de réalisateur, en parallèle de sa production photographique. Membre de la Photographie Society et de la Royal Society of Arts du Royaume-Uni, il remporte en 2015 le « Lifetime Achievement Award » également appelé le « 2nd Global Chinese International Photography Award » que lui décerne la Chinese Photographic Society. Exposé dans le monde entier, son travail figure dans de nombreuses collections tant publiques que privées, comme la Bibliothèque Nationale de France (Paris), le San Francisco Museum (USA) ou encore le M+ Museum (HIong-Kong).

Avis de l’expert : D’une grande poésie, les clichés de Fan Ho mêle à l’architecture de la ville hong-kongaise les histoires personnelles de ses habitants capturés par le photographe dans un instant décisif. Véritable conteur d’histoires, Fan Ho narre ici avec force l’histoire d’un enfant dans l’immensité de la ville asiatique. Fan Ho (1931-2016) est considéré comme le Cartier-Bresson asiatique. Cette édition fait partie des tirages d’archives que l’estate de l’artiste produit après sa mort. Accompagné du contact print acheté directement du vivant de l’artiste, ce tirage est le numéro 1 d’une édition de 88, lui donnant une valeur toute particulière.