Evangelist Project - Dmitri Vrubel et Victoria Timofeeva
Dmitri Vrubel et Victoria Timofeeva
Evangelist Project, 2007
Acrylique sur toile
80 x 60 cm
Photos : © Tous droits réservés
Dmitri Vrubel et Victoria Timofeeva
Evangelist Project, 2007
Acrylique sur toile
80 x 60 cm
Photos : © Tous droits réservés
Dmitri Vrubel et Victoria Timofeeva
Evangelist Project, 2007
Acrylique sur toile
80 x 60 cm
Photos : © Tous droits réservés
À propos de l’œuvre : En 2008, Dmitri Vrubel et Victoria Timofeeva présentent l’exposition “Evangelical Project” à la foire d’art de Moscou, puis au musée PERMM en Russie. Ces œuvres sont inspirées d’images d’actualité et de photographies de criminels russes, et accompagnées d’une phrase issue du Nouveau Testament. Cette toile ne comporte pas de texte, mais seulement une silhouette voilée sur un quadrillage. La monochromie noire crée une atmosphère sombre et grave. La figure est mystérieuse, il est difficile de déterminer si elle est menaçante ou vulnérable. Cette ambivalence peut faire écho au contexte médiatique et géopolitique en 2007, marqué par des conflits en Afghanistan, en Irak, et le leadership de Vladimir Poutine en Russie. La figure voilée et le titre de l'œuvre peuvent également évoquer des conflits religieux tels que celui entre Israël et la Palestine. Ainsi, cette œuvre possède une résonance politique très forte.
À propos de l’artiste : Dmitri Vrubel est né en 1960 à Moscou et mort en 2022. Il doit sa renommée à son graffiti emblématique intitulé Mon Dieu, aide-moi à survivre à cet amour mortel sur l’East Side Gallery à Berlin. Il a étudié les arts graphiques à l'Université d'État de Moscou et était membre de l'Union des artistes de Berlin. Avec son épouse Victoria Timofeeva, ils forment un duo artistique reconnu dans le monde de l’art. Ils partent souvent de photographies déjà médiatisées ou d'événements d’actualité qu’ils retravaillent ensuite à leur manière. Leur production artistique est caractérisée par une connotation politique et satirique, qui leur permet d’effectuer des critiques sociales et des commentaires engagés. L’un de leurs grands succès est un calendrier intitulé Les douze humeurs de Poutine, réalisé en 2001. Leurs œuvres ont fait l’objet d’expositions en Allemagne, en Russie et à l’international. Certaines sont désormais conservées au Centre Pompidou à Paris ou à la Galerie Nationale de Berlin.
Avis de l’expert : Cette œuvre, représentative du travail de ce couple d’artistes, est réalisée durant une période de grand succès, un an avant la restauration par Dmitri Vrubel de son graffiti sur l’East Side Gallery de Berlin.