Damaged - Shepard Fairey
Shepard Fairey
Damaged, 2018
Sérigraphie sur papier
Ed. 365/450
46 × 61 cm
Photos : © Tous droits réservés
Shepard Fairey
Damaged, 2018
Sérigraphie sur papier
Ed. 365/450
46 × 61 cm
Photos : © Tous droits réservés
Shepard Fairey
Damaged, 2018
Sérigraphie sur papier
Ed. 365/450
46 × 61 cm
Photos : © Tous droits réservés
A propos de l’oeuvre : Dans cette œuvre intitulée Damaged Icon, Shepard Fairey met en scène son motif le plus emblématique : le visage stylisé d’André the Giant. Ce visage devenu logo, à la fois inexpressif et imposant, est ici revisité dans une version "endommagée", présentant des textures craquelées et un fond évoquant une affiche abîmée, presque arrachée d’un mur urbain. L’œuvre s’inscrit dans la série Damaged, où Fairey explore l’idée de corruption des symboles, de déclin des figures d’autorité, et de réflexion critique sur le pouvoir de l’image. Damaged Icon est à la fois un autoportrait conceptuel de l’œuvre de Shepard Fairey et une critique visuelle du pouvoir des symboles dans la société contemporaine.
A propos de l’artiste : Artiste américain, né en 1970. Vit et travaille à Los Angeles (USA). Muraliste, illustrateur, sérigraphiste, Shepard Fairey (Obey) est l’un des artistes les plus influents de l’art urbain. Influencé par Andy Warhol, Barbara Kruger ou encore Diego Rivera, il est notamment connu pour le portrait HOPE de Barack Obama qu’il réalise pour sa campagne présidentielle en 2008 et qui a depuis été acquise par le National Portrait Gallery (Washington, USA). A la suite des attentats du 13 novembre 2015 en France, Shepard Fairey réalise une Marianne avec la devise « Liberté, Égalité, Fraternité », une œuvre aujourd’hui devenue un symbole national et exposée au palais de l’Élysée. En 2019, il réalise sa centième fresque place Igor Stravinsky à Paris à côté du Centre Pompidou. A la renommée internationale, Shepard Fairey est présent dans les collections du Smithsonian (Washington, USA), du musée d’art Moderne de New-York (USA), du Victoria and Albert Museum (Londres, Royaume-Uni). Il a également exposé dans des lieux prestigieux comme la Fondation Cartier lors de l’exposition « Né dans la rue - Graffiti » en 2009 ou encore à l’Institute of Contemporary Art de Boston (USA) où sa rétrospective « Supply & Demand » était organisée en 2009.
Avis de l’expert : Cette œuvre, qui reprend les codes visuels de Shepard Fairey, est un hommage à son propre héritage, mais aussi une réflexion sur le statut de l’image dans l’art politique.