Love won’t tear us apart (Rouge) - D*Face

À propos de l’oeuvre : Cette scène d’amour illusoire aux allures de bande dessinée, s’empare de la culture nord-américaine. La femme blonde aux formes accentuées enlaçant l’homme vêtu d’un habit militaire, coiffure incarnant les stéréotypes et l’esthétique de la société pro-militarisme états-unienne du XXe siècle de Roy Lichtenstein. Son visage “tête de mort” et sa peau verdâtre font probablement ici référence à la quantité d’hommes morts pour leur pays, glorifiés et popularisés. D*Face réutilise les caractéristiques du Pop Art : les contours noirs épais et le fond à pois, appelé Ben-Day dots.

À propos de l’artiste :
Né en 1978, Dean Stockton alias D*Face est un artiste, sculpteur et illustrateur anglais basé à Londres, est une figure incontournable du street-art. Fasciné depuis l’adolescence par les Etats-Unis et l’American Dream, passionné de skateboard et de dessin, l’artiste découvre le Graffiti et le Street Art à 15 ans grâce aux revues spécialisés Subway Art et Spraycan Art. Après avoir fait des études de design, il travaille en tant qu’illustrateur et développe en parallèle son activité dans la rue. Reconnaissable par l’utilisation d’une imagerie pop art, rappelant Roy Lichtenstein ou même Andy Warhol, qui comporte des images d’icônes comme Marylin Monroe ou la Reine d’Angleterre, son travail puise dans les comics américains. Ses œuvres traitent de l’obsession de la société pour les célébrités et la surconsommation de manière sombre et satirique. Ses fresques représentent des figures féminines ou masculines très expressives, souvent accompagnées d’un commentaire ou d’une pensée. En 2005, il a ouvert sa propre galerie d’art urbain Stolenspace Gallery à Londres. Ses fresques sont visibles entre autres à Barcelone, New York, Tokyo, Miami ou Los Angeles.

Avis de l’expert : Cette œuvre, immédiatement identifiable comme étant le fruit du travail de D*Face, tient son origine d’une fresque monumentale située dans le 13e arrondissement de Paris. Son travail est à retrouver actuellement dans l’exposition d’art urbain qui investit le Petit Palais (Paris).