Flowers of Evil: The kiss (white) - Cleon Peterson
Cleon Peterson
Flowers of Evil: The kiss (white), 2021
Sérigraphie
81 x 81 cm
Ed. 62/125
Photos : © Tous droits réservés
Cleon Peterson
Flowers of Evil: The kiss (white), 2021
Sérigraphie
81 x 81 cm
Ed. 62/125
Photos : © Tous droits réservés
Cleon Peterson
Flowers of Evil: The kiss (white), 2021
Sérigraphie
81 x 81 cm
Ed. 62/125
Photos : © Tous droits réservés
A propos de l’oeuvre : Répétée de manière cyclique, Cleon Peterson nous offre l’arrêt sur image d’un meurtre. Puisant son inspiration dans son vécu tumultueux à New York dans les années 1990, il dépeint, comme à son habitude, la misère et l'ultra-violence urbaine. Ayant été accro à l'héroïne et confronté à l'isolement, la prison, et les hôpitaux psychiatriques, il représente ces situations de détresse qui pousse les individus vers des actes extrêmes tels que le vol, la violence et l'autodestruction. L'esthétique « flat » de l'œuvre, héritée des vases grecs antiques et des œuvres de Matisse, est actualisée par la culture underground de l’artiste, ainsi que son histoire personnelle.
A propos de l’artiste : Né en 1973 à Seattle, Cleon Peterson vit et travaille à Los Angeles. Élevé dans un milieu propice à la création artistique, son travail est notamment nourri de ses expériences dans les rues de New York dans les années 1990 où il tombe dans la drogue, alternant entre prison et hôpital psychiatrique. Il dépeint dans son travail les tensions et la violence urbaine, le désordre et les pulsions sanglantes, libérées de morale et de justice. À travers son travail à l'esthétique « flat », l'artiste invoque l'influence des vases grecs antiques ainsi que des créations de Matisse. Il modernise ces références en les fusionnant avec sa maîtrise du graphisme et sa familiarité avec les cultures underground. D’abord reconnu pour son travail d’illustrateur dans le milieu du skateboard, Cleon Peterson intègre l'équipe californienne de Shepard Fairey en 1998. Depuis, il réalise des expositions personnelles dont la première s’est déroulée à Los Angeles. En 2014, il réalise une fresque monumentale au Palais de Tokyo puis en 2016, une peinture de 700 m2 sur le parvis de la Tour Eiffel à Paris.
Avis de l’expert : Avec un sujet imprégné de violences et une esthétique “flat”, cette œuvre est caractéristique de la pratique de Cleon Peterson.