C'est juste un mauvais rêve - Mathias Schmied
Mathias Schmied
C'est juste un mauvais rêve, 2019
Comics découpé
25 x 16 cm
Photos : © Tous droits réservés
Mathias Schmied
C'est juste un mauvais rêve, 2019
Comics découpé
25 x 16 cm
Photos : © Tous droits réservés
Mathias Schmied
C'est juste un mauvais rêve, 2019
Comics découpé
25 x 16 cm
Photos : © Tous droits réservés
À propos de l’œuvre : Cette œuvre est composée, à première vue, d’éléments strictement abstraits et colorés. Ici, l’artiste fait le choix de composer avec le vide. Cette planche de comics se retrouve privée de figure, que Mathias Schmied a préalablement découpée en ne laissant que les onomatopées et la phrase « c’est juste un mauvais rêve ». Par ce geste, l’artiste questionne la relation entre l'œuvre et l'objet du quotidien en jouant avec la culture pop et l'imaginaire commun. En résulte une œuvre dont la narration est à la disposition de l’imagination du spectateur.
À propos de l’artiste : Né en 1976 à Berne, Mathias Schmied est un artiste franco-suisse diplômé des Beaux-Arts de Lyon en 2001. Son travail explore des thématiques populaires, notamment liées à la culture des comics. L’artiste travaille en découpant ses compositions sur un papier qu’il a peint au préalable. Ce procédé confère à ses œuvres une expressivité particulière, entre la rigueur de la découpe et l'énergie de ses supports, parfois recouverts de peinture à l'aérosol. C'est ainsi que Mathias Schmied transforme la relation que nous entretenons avec les objets du quotidien et leur confère un statut politique, historique et poétique Son travail est reconnu mondialement et a fait l’objet de plusieurs acquisitions par le MoMA. De nombreuses expositions personnelles lui ont été consacrées, notamment au Musée d’art de Pully à Lausanne, à la Galerie Estace de Paris ou à la Josée Bienvenu Gallery à New York. Il est représenté par la galerie parisienne Mark Hachem.
Avis de l’expert : Cette œuvre est caractéristique du travail de Mathias Schmied. Empruntant à la culture des comics américains des années 1970, l’artiste crée de nouvelles narrations par soustraction. Ce travail entre en résonance avec la pratique du célèbre artiste pop Roy Lichtenstein.