La Camera Gialla - Thomas Jorion
Thomas Jorion
La Camera Gialla, 2009
Tirage d’Art, photographie par procédé lambda satiné
80 x 100 cm
Ed. 3/8
Photos : © Tous droits réservés
Thomas Jorion
La Camera Gialla, 2009
Tirage d’Art, photographie par procédé lambda satiné
80 x 100 cm
Ed. 3/8
Photos : © Tous droits réservés
Thomas Jorion
La Camera Gialla, 2009
Tirage d’Art, photographie par procédé lambda satiné
80 x 100 cm
Ed. 3/8
Photos : © Tous droits réservés
A propos de l’œuvre : Issue des voyages de l’artiste en Italie, cette photographie de “La Camera Gialla”, se traduisant par “la chambre jaune”, présente une pièce abandonnée avec un plancher percé et une fenêtre fermée, encadrée par une lumière jaune pénétrant sur les côtés. Véritable vestige du passé, cette œuvre est marquante par sa lumière, notamment celle émanant de la fenêtre dont la teinte semble artificielle. Elle s’inscrit dans la trame narrative du travail de Thomas Jorion, particulièrement marquée par la thématique des ruines. La pratique de l'artiste poursuit ainsi la pensée de Diderot : “Les idées que les ruines réveillent en moi sont grandes. Tout s’anéantit, tout périt, tout passe. Il n’y a que le monde qui reste. Il n’y a que le temps qui dure.”
A propos de l’artiste : Photographe français né en 1976. Vit et travaille à Paris. Autodidacte, il parcourt le monde afin de capturer des ruines ou des lieux délaissés à l’aide d’un appareil analogique grand format 4x5. Au travers de ses œuvres, l’artiste traduit le temps qui passe échappant à notre emprise. Il interroge de même sur la matérialité en s’axant sur des édifices, déchus de leur fonction primaire et de leur éclat, mais dont l’obsolescence apparente procure un nouvel attrait esthétique, une certaine renaissance. Thomas Jorion est représenté par les galeries Esther Woerdehoff et Insula à Paris.
Avis de l’expert : Cette photographie incarne parfaitement le travail de Thomas Jorion qui voyage pour photographier les ruines et avec elles, l’histoire du monde.