Layers - Vhils
Vhils
Layers, 2024
Sérigraphie
70 × 50 cm
Photos : © Tous droits réservés
Vhils
Layers, 2024
Sérigraphie
70 × 50 cm
Photos : © Tous droits réservés
Vhils
Layers, 2024
Sérigraphie
70 × 50 cm
Photos : © Tous droits réservés
A propos de l’oeuvre : Cette œuvre reprend le traditionnel procédé de Vhils, “scratching the surface” (gratter la surface), qui consiste à retirer l’épaisseur formée par un amas d’affiches contrecollées dans la rue pour y révéler chaque couche qui le compose. Ce faisant, il fait réapparaître les différentes couches d’histoires entassées sous ces affiches à la manière d’un archéologue du contemporain. Un portrait se détache également sur ce fond d’affiche. En y inscrivant des portraits, Vhils souhaite ramener l’homme au cœur de la ville afin de lui rendre une place qu’il semble avoir perdu face à l’urbanisation effrénée. LAYERS est le premier projet évolutif de NFT dans lequel les collectionneurs peuvent co-créer des œuvres d'art sur la blockchain Ethereum. En effet, celles-ci sont amenées à changer au fil du temps et des desiderata individuels, chacun étant libre de « déchirer » (tear) comme bon lui semble chaque « couches » (layer) qu’il possède, avec tout de même un seuil à ne pas franchir – trois tentatives. Le but final est de développer un nouvel écosystème basé sur ces jetons non-fongibles et focalisé sur un seul artiste. Ce n’est pas la première fois que Vhils s’aventure dans l’univers intrigant des crypto-artistes. Son célèbre projet « Scratching the Surface » avait donné lieu à 10 000 œuvres d'art interactives, entièrement hébergées sur la blockchain. Le projet LAYERS quant à lui met à la vente 3 000 toiles vierges. Les LAYERS peuvent ensuite être converties en œuvres d’art physiques, comme c’est le cas ici.
A propos de l’artiste : Alexandre Farto, alias Vhils, artiste portugais né en 1987. Vit et travaille à Lisbonne (Portugal). Il devient actif au début des années 2000 dans le milieu des artistes de graffiti à Lisbonne. En 2008, Banksy l'invite à participer à l'évènement Cans Festival de Londres, où son travail est immédiatement reconnu et célébré comme l'un des plus novateurs de ces dernières années sur la scène urbaine. Il expose aujourd'hui dans des institutions majeures à travers le monde comme le Centre Pompidou à Paris, le CAFA Art Museum à Pékin, ou encore le Cincinnati Contemporary Art Center, qui lui consacre sa première exposition monographique aux Etats-Unis en 2020. Jusqu’en septembre 2022, le MAAT (Museum of Art, Architecture and Technology) de Lisbonne lui dédie une exposition monumentale et immersive entièrement tournée vers la vidéo. L’artiste y développe un nouveau langage en donnant une image de la ville en ralenti via le slow motion.
Avis de l’expert : Le tournant numérique revendiqué par l’artiste depuis « Scratching the Surface » et incarné dans les multiples couches de LAYERS n’est qu’une reformulation de sa philosophie : la possibilité de s’attaquer à l’œuvre d’art est, au fond, un acte de création.