Sans titre - Jean Starck
Jean Starck
Sans titre, 1990
Peinture sur bois
100 x 200 cm
Photos : © Tous droits réservés
Jean Starck
Sans titre, 1990
Peinture sur bois
100 x 200 cm
Photos : © Tous droits réservés
Jean Starck
Sans titre, 1990
Peinture sur bois
100 x 200 cm
Photos : © Tous droits réservés
À propos de l’œuvre : À la scène d’un taureau mis à mort par un matador se superposent le portrait d’un homme ainsi qu’une nuée de symboles et de mots. L'inscription du mot "squatter" fait référence à la posture de l'artiste qui cherche à saturer l'espace et à occuper pleinement la toile avec une superposition d'éléments. Le terme "cosmique" quant à lui renvoie au collectif Transmigration créé par Jean Starck qui prônait un art à la recherche d'une vérité transcendantale et immuable. L’utilisation stricte des couleurs primaires et du noir, ainsi que l’épaisseur des lignes rapproche la pratique de l’artiste de celle de la Bad painting, apparue en 1978 aux Etats-Unis et dont Basquiat était le principal représentant. Ce style naît en parallèle de la figuration libre en France et en réaction à l’intellectualisation constante de l’art. L’expressivité brute de la peinture de Jean Starck se manifeste par une énergie débordante et le choix d’une superposition d’éléments hétéroclites. Les lignes droites et sèches tracées au couteau ou grattées sur l’ensemble du tableau exacerbent un sentiment d’agressivité qui illustre la tradition de la corrida.
À propos de l’artiste : Né en France en 1948, Jean Starck est un artiste qui vit et travaille à Paris. Il y fait des études esthétiques et théâtrales en 1974, avant de rencontrer Jean Dubuffet en 1980. Il fonde le groupe Transmigration en 1981, pour un art transcendantal et cosmique, et intègre ensuite Art Cloche, groupe se réclamant de Dada et de Fluxus. Fort de ces références, Jean Starck est un artiste qui participe d’une contre-culture à travers un langage contestataire et anticonformiste.
Avis de l’expert : Cette œuvre reprend le principe que Jean Starck intitule « squatting », ou faux recyclage, consistant en un assemblage d’éléments hétéroclites. Dessins, textes et symboles se superposent dans une composition qui participe du langage original et percutant de l’artiste.