The logic of stupidity - Miri Segal
Miri Segal
The logic of stupidity, 2009
Néon blanc, miroir et vitre, tablette en aluminium avec néon
15 x 150 cm (néon), 20 x 75 cm (tablette), 43 x 39 cm (vitre)
Ed. 4/5
“Lord, what fools these mortals be! ”, William Shakespeare, Le Songe d’une nuit d’été, acte III, scène 2.
Photos : © Tous droits réservés
Miri Segal
The logic of stupidity, 2009
Néon blanc, miroir et vitre, tablette en aluminium avec néon
15 x 150 cm (néon), 20 x 75 cm (tablette), 43 x 39 cm (vitre)
Ed. 4/5
“Lord, what fools these mortals be! ”, William Shakespeare, Le Songe d’une nuit d’été, acte III, scène 2.
Photos : © Tous droits réservés
Miri Segal
The logic of stupidity, 2009
Néon blanc, miroir et vitre, tablette en aluminium avec néon
15 x 150 cm (néon), 20 x 75 cm (tablette), 43 x 39 cm (vitre)
Ed. 4/5
“Lord, what fools these mortals be! ”, William Shakespeare, Le Songe d’une nuit d’été, acte III, scène 2.
Photos : © Tous droits réservés
À propos de l’œuvre: Cette installation réemploie un principe cher à l’artiste : l’anamorphose. Ce mécanisme permet de reformer, ou déformer, une image à l’aide d’un système optique; dans le cas présent, il s’agit de néons dont la lumière est reflétée par une vitre. L’observateur doit être placé à un point précis afin de pouvoir observer l’image ainsi reformée. Au moyen de cette anamorphose, Miri Segal recrée les derniers mots de cette phrase. Ils se voient alors privés de toute matérialité au profit d’un aspect flottant et fantomatique, faisant parfaitement écho au sens même du texte. Fameuse citation issue du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, cette phrase, prononcée par une fée, commente la stupidité des querelles amoureuses humaines. Ironiquement, les fées se retrouvent mêlées à ces affaires humaines, démontrant le caractère futile et superficiel de la scission qui s'était opérée entre ces mondes. Ici, la phrase agit dans un rapport d'interdépendance qui unit le monde physique (ou mortel) et le monde immatériel (ou spirituel). C'est seulement de la rencontre de ces deux mondes que la phrase devient complète et divulgue son sens au regardeur.
À propos de l’artiste: Née en 1965 à Haifa (Israel), Miri Segal vit et travaille aujourd’hui depuis Tel Aviv. C'est de son doctorat en mathématiques, réalisé à l'université de Jérusalem, qu'elle hérite d'un goût pour les mécanismes de la perception. Elle entreprend ensuite une formation à l'Art Institute de San Francisco. Depuis 1990, l’artiste réalise essentiellement des installations pluri-médias, usant à la fois de vidéo, de photographies, d’objets lumineux, de miroirs et de textes pour construire des espaces dans lesquels le corps de l’observateur joue un rôle essentiel. Au moyen de projection et d’anamorphose, Miri Segal crée des illusions ou autres installations interactives qui troublent la vision du corps qui les habite. Ses travaux questionnent autant le contexte socio-politique actuel que l’éthique et le futur de la technologie. En plus de ses nombreuses expositions en Israël, l’artiste a également été mise à l’honneur dans de nombreux pays à travers le monde. De grandes institutions lui ont ainsi consacré plusieurs expositions personnelles, dont le MoMA et KANAL - Centre Pompidou (Bruxelles).
Avis de l’expert: Cette installation à l'esthétique conceptuelle et représentative du travail de l'artiste possède une envergure muséale.
À noter: Cette œuvre nécessite l'intervention d'un régisseur pour son installation. Par ailleurs, la tablette en aluminium, noire à l'origine, a été repeinte en bleu clair par son propriétaire actuel (et peut être repeinte à l'envie).