Tête dure - Mounir Fatmi
Mounir Fatmi
Tête dure, 2006
Sérigraphie sur velin d’Arches
100 x 80 cm
Ed. 2/30
Photos : © Tous droits réservés
Mounir Fatmi
Tête dure, 2006
Sérigraphie sur velin d’Arches
100 x 80 cm
Ed. 2/30
Photos : © Tous droits réservés
Mounir Fatmi
Tête dure, 2006
Sérigraphie sur velin d’Arches
100 x 80 cm
Ed. 2/30
Photos : © Tous droits réservés
À propos de l’œuvre : Cette sérigraphie de Mounir Fatmi nous invite à pénétrer l’intérieur d’un crâne. Le cerveau y est remplacé par des entrelacs de courbes et contre-courbes qui enserrent les chiffres de 1 à 6. Il s’agit d’une partie d’un verset du Coran dont la traduction pourrait être « Est-ce qu’ils se ressemblent, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? ». Mounir Fatmi fait partie de ces artistes qui ont fait de l’art le canal de communication de leur engagement.
À propos de l’artiste : Mounir Fatmi est un artiste et vidéaste vivant et travaillant entre Paris, Lille et Tanger. Né à Tanger (Maroc) en 1970, il passe son enfance dans le quartier Casabarata, l’un des plus pauvres de la ville. Exposé à un nombre impressionnant de déchets durant cette période, l’artiste les considère comme ses premières rencontres avec ce qu’est l’art et va jusqu’à comparer le marché aux puces dans lequel travaillait sa mère à un musée en ruine. L’impact de cette rencontre habite, aujourd’hui encore, son œuvre, dont les principales préoccupations gravitent autour des dogmes de la consommation et religieux et qu’il cherche sans cesse à désacraliser- si ce n’est déconstruire. Son travail critique à mesure qu’il révèle dans une démarche entre Archéologie, Archives et Création. Exposé à plusieurs biennales -dont les 52e et 57e Biennales de Venise, la 10e Biennale de Lyon et les 5e et 7e Biennales de Dakar-, Mounir Fatmi a également fait l’objet d’expositions personnelles au Migros Museum für Gegenwarskunst de Zurich, au MAMCO de Genève ou encore à la fondation AK Bank d’Istanbul. Son travail fut récompensé par le Grand Prix Léopold Sédar Senghor de la 7e Biennale de Dakar en 2006, le prix de la Biennale du Caire en 2010 et plus récemment le Silver Plane Prize de la Biennale d’Altai de Moscou en 2020.
Avis de l’expert : Ce motif est devenu un symbole du travail de Mounir Fatmi. Il réalisa cette coupe de crâne à différentes occasions et à l’aide de divers médiums comme en 2008 pour l’exposition Traces du sacré du Centre Pompidou où il en fit une grande peinture murale. Il s’agit ainsi d’une œuvre très représentative du travail de l’artiste.
À noter : L’œuvre est disponible en retrait dans nos lieux partenaires parisiens.