IDEAT 07 - Erwin Olaf
Erwin Olaf
IDEAT 07, 2015
Tirage argento-numérique (couleur)
Edition 5/12 + 2 AP
77 x 60 cm
Photos : © Tous droits réservés
Erwin Olaf
IDEAT 07, 2015
Tirage argento-numérique (couleur)
Edition 5/12 + 2 AP
77 x 60 cm
Photos : © Tous droits réservés
Erwin Olaf
IDEAT 07, 2015
Tirage argento-numérique (couleur)
Edition 5/12 + 2 AP
77 x 60 cm
Photos : © Tous droits réservés
À propos de l’œuvre : Cette photographie d’Erwin Olaf est issue d’une série exclusive réalisée pour le magazine IDEAT et qui fit l’objet d’une vente de charité. Nature morte par essence, cette œuvre est autant un hommage à l’histoire de l’art qu’au design puisqu’elle présente deux objets de grands designers : le Vase Scarabée de Jean-Baptiste Fastrez et la Bell Table de Sebastian Herkner. Cette composition luxueuse contraste avec le mur en décomposition à l’arrière-plan tout en renforçant la fragilité et le dépérissement de toute chose que convoque le memento mori. Photographiée dans un hôpital psychiatrique abandonné, dans lequel Camille Claudel a été internée, la série met en scène le paradoxe chabrolien entre splendeur et destruction, révélateur des questionnements sociaux de l’artiste.
À propos de l’artiste : Né en 1959 à Hilversum (Pays-Bas), Erwin Olaf est un photographe qui vit et travaille à Amsterdam. Son œuvre emprunte à la fois les codes du photojournalisme et de la photographie de mode qu’il maîtrise parfaitement. En 1988, le photographe a été récompensé du prix Young European Photographer pour sa série Chessmen, marquant son entrée sur la scène internationale. Préférant travailler par série, l’artiste raconte des histoires tragiques ou sordides et les construit grâce à des jeux de contrastes forts entre les sujets photographiés, les lumières et les objets. Son travail a fait l’objet d’expositions collectives et personnelles à travers le monde, notamment au Centre Pompidou à Paris, au Bilbao Art Center et au Museum of Modern Art à Moscou.
Avis de l’expert : Cette photographie d’Erwin Olaf rend compte de sa maîtrise des codes de la photographie et de l’histoire de l’art. On y retrouve son esthétique sensible dont la singularité justifie sa reconnaissance mondiale et la croissance de sa côte.