Nature Morte - Rero

À propos de l’œuvre : L’installation de mots barrés Nature morte en néon reprend tous les codes de l’art de Rero faisant depuis une dizaine d’années sa célébrité. Ce message énigmatique prend tout son poids par la banalité de la police d’écriture Verdana barrée d’un trait simple, attirant instinctivement l’attention du regardeur. Exposée lors du festival A-PART, NATURE MORTE \ STILL LIFE en 2012, l’oeuvre questionne par sa mise en situation dans un paysage naturel et rappelle l’activisme de cet artiste aux frontières de l’art conceptuel et de l’art urbain. 

À propos de l’artiste : Artiste français né en 1983. Vit et travaille entre Paris (France) et Rio de Janeiro (Brésil). Autodidacte, Rero s’initie à l’art par la pratique du graffiti dans des lieux laissés à l’abandon. Ecrivant ses messages en lettre capitale avec la police d’écriture Verdana qu’il barre ensuite d’un trait épais, il s’auto-censure et apporte ainsi un nouveau regard sur l’art contemporain. De ce style sobre basé sur la police la plus utilisée du Web il s’exprime : « La Verdana, c’est la police la plus lisible, la plus bateau. Là où dans le graffiti, tu essayes de créer une calligraphie très personnelle, je voulais trouver la police la plus impersonnelle possible ». Ces messages énigmatiques basés sur la négation de l’image ont été exposé dans de nombreuses galeries internationales et institutions publiques comme le Centre Pompidou. 

Avis de l’expert : Par son style unique et sobre, Rero est un des artistes questionnant avec le plus de ferveur le langage et son insertion spatiale. Reprenant toutes les caractéristiques de son art, cette œuvre est toutefois étonnante par l’usage du néon qui remplace ici la peinture dont il use plus couramment. Exposée lors du festival A-PART, NATURE MORTE \ STILL LIFE en 2012, Nature Morte prend place dans une nature plus ou moins domestiquée. Reconnu par le monde de l’art depuis une dizaine d’années, Rero a notamment reçu lors du premier confinement en 2020 une commande du CentQuatre à Paris et réalise un Pas Essentiel barré sur la façade de l’institution culturelle fermée pour raisons gouvernementales. 

À noter : L’œuvre est disponible en retrait dans nos lieux partenaires parisiens.