Obey Fan the Flames - Shepard Fairey (OBEY)
Shepard Fairey (OBEY)
Obey Fan the Flames, 2019
Sérigraphie
45,5 x 61 cm
Ed. 502/550
Photos : © Tous droits réservés
Shepard Fairey (OBEY)
Obey Fan the Flames, 2019
Sérigraphie
45,5 x 61 cm
Ed. 502/550
Photos : © Tous droits réservés
Shepard Fairey (OBEY)
Obey Fan the Flames, 2019
Sérigraphie
45,5 x 61 cm
Ed. 502/550
Photos : © Tous droits réservés
A propos de l’oeuvre : Cette édition au format paysage présente le portrait d'une femme derrière un évantail, entourée des morceaux de papier déchiré. En haut à droite, un fragment du visage de George Washington présent sur les billets de 1 dollar émerge de la composition, symbolisant le capitalisme et l'histoire américaine. L'œuvre explore en effet le thème de l'incompatibilité entre l'écologie et l'économie capitaliste contemporaine. Shepard Fairey explique que le capitalisme, axé sur l'expansion de la consommation et des profits, néglige les réalités environnementales, soulignant ainsi la nécessité de garde-fous. L'artiste soutient que le gouvernement devrait prioriser les besoins des citoyens sur ceux des entreprises, mais souligne la corruption entretenue par les entreprises et lobbyistes. Au-delà du discours, Shepard Fairey est allé plus loin en reversant les gains issus de cette impression à 350.org, une organisation non gouvernementale et environnementale internationale.
A propos de l’artiste : Artiste américain, né en 1970. Vit et travaille à Los Angeles (USA). Muraliste, illustrateur, sérigraphiste, Shepard Fairey (Obey) est l’un des artistes les plus influents de l’art urbain. Influencé par Andy Warhol, Barbara Kruger ou encore Diego Rivera, il est notamment connu pour le portrait HOPE de Barack Obama qu’il réalise pour sa campagne présidentielle en 2008 et qui a depuis été acquise par le National Portrait Gallery (Washington, USA). A la suite des attentats du 13 novembre 2015 en France, Shepard Fairey réalise une Marianne avec la devise « Liberté, Égalité, Fraternité », une œuvre aujourd’hui devenue un symbole national et exposée au palais de l’Élysée. En 2019, il réalise sa centième fresque place Igor Stravinsky à Paris à côté du Centre Pompidou. A la renommée internationale, Shepard Fairey est présent dans les collections du Smithsonian (Washington, USA), du musée d’art Moderne de New-York (USA), du Victoria and Albert Museum (Londres, Royaume-Uni). Il a également exposé dans des lieux prestigieux comme la Fondation Cartier lors de l’exposition « Né dans la rue - Graffiti » en 2009 ou encore à l’Institute of Contemporary Art de Boston (USA) où sa rétrospective « Supply & Demand » était organisée en 2009.
Avis de l’expert : Cette œuvre, caractéristique des luttes plurielles de l’artiste, s’érige en faveur de la protection de l’environnement tout en dénonçant le capitalisme contemporain.