Think (Andy Warhol) - Aurèle Ricard (LostDog)
Aurèle Ricard
Think (Andy Warhol), 1994
Technique mixte (Collage, documents de presse et fil de couture jaune)
64 x 49 cm avec cadre / 58 x 43 cm sans cadre
Photos : © Tous droits réservés
Aurèle Ricard
Think (Andy Warhol), 1994
Technique mixte (Collage, documents de presse et fil de couture jaune)
64 x 49 cm avec cadre / 58 x 43 cm sans cadre
Photos : © Tous droits réservés
Aurèle Ricard
Think (Andy Warhol), 1994
Technique mixte (Collage, documents de presse et fil de couture jaune)
64 x 49 cm avec cadre / 58 x 43 cm sans cadre
Photos : © Tous droits réservés
À propos de l’œuvre : Dans cet hommage à Andy Warhol, l’artiste multiplie les techniques. Au centre de l'œuvre, deux images de presse sont cousues l’une à l’autre : la tête d’Andy Warhol est cousue sur le corps d’un homme anonyme, mais dont le décor imposant laisse envisager l'importance. Les coutures jaunes sont apparentes, provocatrices. Au-dessus de cet assemblage est apposé le terme “Think”, titre de la série. La couleur jaune, chère à l’artiste, est l’unique source colorée de l’œuvre et renvoie à son hommage à l’International Klein Blue (IKB) d’Yves Klein. En effet, en 1985, Aurèle Ricard avait entrepris les mêmes démarches que Klein afin de créer sa propre couleur et en déposer le brevet. L'œuvre fait partie d'une série, pratique qu'affectionne particulièrement l'artiste. C’est par ce principe que celui-ci explore toutes les possibilités plastiques de sa pensée et qu’il confère à ses œuvres une force jouant entre création et destruction. Dans son geste comme dans son œuvre, Aurèle Ricard lance un appel au changement, trouvant comme point de départ une dualité qu’il souhaite préserver voire exacerber.
À propos de l’artiste : Né en 1963 à Paris, Aurèle Ricard, ou Aurèle LostDog, est un artiste autodidacte qui vit et travaille entre Paris, New-York et Shanghai. Son œuvre, défini comme post-industrielle, est engagé et souvent ancré dans une problématique sociétale dont témoigne l’artiste. En 1986, l’artiste fait la rencontre d’Andy Warhol, chef de file du Pop Art, avec qui il envisage une collaboration autour d’un symbole étonnant : le LostDog. Issu d’une affiche aperçue dans la rue, le LostDog devient la figure allégorique d’une humanité malmenée, violente et perdue. Malgré le décès d’Andy Warhol en 1987, le LostDog est, aujourd’hui encore, la marque de fabrique d’Aurèle Ricard ; bien que son travail soit tout aussi riche en expérimentation. L’artiste connait un succès international, et a notamment été récompensé du prix du sculpteur de l’année 2009 à Shanghai avant d’être décoré des Arts et Lettres en 2016. Il a participé à de très nombreuses expositions entre l’Europe et l’Asie, notamment aux Biennales de sculpture de Pietra Santa et de Hong Kong en 2013 ou, plus récemment, en 2016 à la galerie Taglialatella.
Avis de l’expert : Cette œuvre, imprégnée de la rencontre de l'artiste avec Andy Warhol ainsi que d'un hommage à Yves Klein, entre en résonnance avec des figures majeures de l'histoire de l'art. Elle est issue de la série Think or thanks a lot, exposée en 1995 à la galerie du jour d’Agnès b., qui a connu un succès tel que la styliste et collectionneuse a prolongé l’exposition à Tokyo à la B. Yourself Gallery, présentant l’artiste à la scène asiatique.